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Les pensées d'Adan
20 décembre 2006

A la recherche d'Adan

Je parcours les jardins à la recherche du jasmin.
Je heurte les arbres épineux du malin. Je contourne les contours du destin. Je suis décidé à entrevoir les déboires D'adan. Mon coeur souffre de le voir partagé à cette femme infâme qui n'a pas hésité à le trahir pour un simple fruit. Poussée par le malin, elle n'a fait qu'une bouchée de nôtre destin. Je crains de perdre mon amant, le seul être aimant depuis la nuit des temps. Je l'aime et quiconque ne pourra partager les sentiments que j'ai pour lui. Il est mon "tout", il est mon "moi", il est mon "nous". Mon désir est intense et l'envie de lui se fait entendre. Je ne partage pas sa couche, ni ses désirs mais je sais qui il est vraiment. Je le connais mieux que personne. J'ai vu le reflet de son âme, pur et crédule. Mon coeur lui appartient et je ne pourrais contrer mes sentiments. Je me laisse guider par mon serment. Je sais qu'un jour il me reviendra car il a péché une fois. adan_1_

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Commentaires
B
Serais tu poète ? En tout cas, j’aime bien ton approche en ce qui concerne l’âme sœur.
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I
Woaw, mister K. Merci de m'avoir fait partager ce blog que je ne connaissais pas. Je découvre tout un pan de toi que je soupçonnais vaguement sans parvenir à vraiment mettre le doigt dessus, sans être sûr. Sans oser y croire, peut-être.<br /> <br /> <br /> <br /> Bien sûr c'est peut-être là que tu te dévoiles dans les termes les plus clairs, mais il y a une subtilité qui joue à cache-cache...<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà, elle a bondi hors de sa cachette, là tout en bas de la page, dans le seul échange de commentaire présent sur le blog, dans le seul îlot de trivialité qui émerge de cet océan onirique, pour éclairer tout le reste. 2007, 2013. Six ans après, tu as répondu à cette remarque d'une lectrice, tombée dans l'oubli. A-t-elle seulement lu sa réponse ? Elle a dû être surprise.<br /> <br /> Et moi je te vois maintenant avec cette dimension supplémentaire, qui me titillait : ton intemporalité. Ta quête ; d'une cohérence, d'une persévérance, d'une incorruptibilité, d'une unité, d'une identité, à l'épreuve des distances spatiales, temporelles, dimensionnelles. Tel un cosmonaute de l'immensité des mondes. Cette profondeur, donc. Car il faut que ça soit profond pour rester aussi concentré, monolithique, inaltérable. Et une grande tristesse, celle de la solitude de l'arpenteur. Mais une tristesse confiante, car quand on a l'éternité pour chercher, on est sûr de trouver. Ce qui compte plus que l'origine et le but, ce qui les lie et les transcende, c'est le voyage.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est le voyage qui est tout, voilà exactement ce que je t'avais écrit dans le tout premier commentaire que je t'avais posté sur un autre blog, au début de notre échange, il y a quelques années de cela (il se trouve que je l'ai relu ce matin, et j'ai été tout surpris de trouver que ce com, j'aurais pu aussi bien l'avoir écrit hier, tant je trouve qu'il ressemble à ce que je produis maintenant, alors que je croyais avoir pas mal changé entre les deux). Entre les deux il y a aussi deux maisons, deux chambres, deux lits, d'un côté et de l'autre du monde, sur lesquels je suis allongé pour écrire ces messages. Puisqu'on parlait de voyages...<br /> <br /> <br /> <br /> Et puisque j'en suis à me dévoiler moi aussi, je vais te raconter et tu vas rire : la première fois que je t'ai vu, sur un site de rencontres, je m'étais dit : "wooaaaaawww ! c'est exactement le mec de mes fantasmes..." J'y repense avec tendresse et amusement : à l'époque, je crois bien, je n'avais pas encore connu de mec, c'était un continent encore à découvrir. Ensuite, à chaque fois que j'ai lu tes textes et jusqu'à aujourd'hui, une petite partie de moi – ça doit être bien humain – ne pouvait s'empêcher de fantasmer : et si c'était de moi que tu parlais dans ces poèmes torturés en quête de ton double ? Mais non, ça ne se pouvait pas. Mais surtout, à chaque fois qu'on a échangé quelques mots, j'ai ressenti en toi cette espèce d'intemporalité, de bouteille à la mer – et toujours la même, qui revenait sans cesse battre sur le rivage poussée par les vagues. Je ne saisissais pas ce que c'était, jusqu'à maintenant. Mais ce que je sentais, c'est que ce lien ténu comme un fil de ver à soie qui flotte dans les alizés entre nous, il était solide. Assez souple pour ne pas se rompre tout en restant d'une légereté éthérée. Ce que je ressens toujours par rapport à toi, c'est une sorte de... confiance. Car tu m'es comme un axe fixe autour duquel tournent tous les univers. Toujours égal. Hors des temps, mais tendu entre eux comme un élastique, pour faire le liant. En silence.<br /> <br /> D'ailleurs le fait que tu n'aies jamais quitté notre belle cité bordelaise, mon propre centre de gravité du monde, s'intègre très bien dans cette symbolique. J'y reviendrai, sur ces trottoirs aimés. Là ou ailleurs, quelque-quand, on se croisera enfin en chair et en âme, et on ira boire un verre ou des verres et rigoler ensemble de nos fables afin de se prouver que nous ne sommes pas des rêves mais bien des êtres humains. Ensuite le destin s'écrit comme il le veut. Le fil de soie se régale à prendre le vent et rigole bien des petits êtres rampants et apeurés que nous sommes. Il est d'un autre monde. Celui de la réalité.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour tes textes. Merci de mettre à nu et d'offrir au regard l'intimité de ton esprit à travers ton art. Tu es courageux.<br /> <br /> <br /> <br /> L.R.S.
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I
Il y a une erreur, adan s'écrit Adam .. :s
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Les pensées d'Adan
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